"The story of the enlightened Roman emperor so merciful that he forgives everyone for everything—from the maiden who refuses his imperial offer of marriage to the friend who not only betrays but also tries to murder him—is so improbable that it's nearly a fairy tale."
"Il ne resta sur la terre qu'une femme qui échappa à la férocité de Kammapa, Elle se tenait soigneusement cachée. Cette femme conçut et elle enfanta un fils dans une vieille étable à veaux. Elle fut très surprise, en le considérant de près, de lui trouver au cou des amulettes divinatoires."
Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil : autrement dite Amérique. Claude Lévi-Strauss a cet ouvrage de Jean de Léry en poche quand il arrive pour la première fois à Rio en 1935.
"Pendant que la guerre civile déchirait la France sous le règne de Charles IX, l’amour ne laissait pas de trouver sa place parmi tant de désordres, et d’en causer beaucoup dans son empire."
Dans cette nouvelle de Joseph Conrad, le narrateur relate la vie d'un naufragé réfugié en Angleterre qui ne peut plus communiquer dans sa langue maternelle. Il parle un anglais approximatif.
Kafka préférait le tchèque, il choisit pourtant d'écrire en allemand. Joseph Conrad, son contemporain, opte pour l'anglais, la langue de son pays d'adoption. Il aurait pu choisir le polonais, l'allemand ou le français. À la fin de sa vie, Edward Said s'interroge une dernière fois sur les conséquences de ce choix, qui le renvoie à son propre parcours.
Les apôtres furent tous remplis d’Esprit Saint et ils se mirent à parler d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer. […] chacun les entendait parler sa propre langue. Déconcertés, émerveillés, ils disaient : "Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas des Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ?"
"L’instruction apporte son lot quotidien de joies et de peines aux enfants et aux parents, mais il s’agit avant tout d’un investissement, écrit Esther Duflo : un enfant plus instruit gagnera plus et mènera (en principe) une vie plus accomplie."
"J'escris mon livre à peu d'hommes, et à peu d'années. Si ç'eust esté une matiere de durée, il l'eust fallu commettre à un langage plus ferme. Selon la variation continuelle, qui a suivy le nostre jusques à cette heure, qui peut esperer que sa forme presente soit en usage, d'icy à cinquante ans ?"
"Arabic, my native language, and English, my school language, were inextricably mixed: I have never known which was my first language, and have felt fully at home in neither, al-though I dream in both."
"Mais Korriscosso ne peut écrire ses élégies que dans sa langue maternelle… Et Fanny ne comprend pas le grec… Et Korriscosso n’est un grand homme – qu’en grec !"
Kafka éprouvait quelques difficultés avec la langue tchèque dès lors qu'il lui fallait "dépasser l'usage courant". Cela ne l'empêche pas d'écrire à Milena, en mai 1920 : "Je n'ai jamais vécu chez les Allemands ; l'allemand est ma langue maternelle, il m'est donc naturel, mais j'aime bien mieux le tchèque."